PATRIMOINE HISTORIQUE ET CULTUREL: UN RETOUR VERS LE PASSÉ

Patrimoine historique et culturel: un retour vers le passé

La galerie souterraine de la rue du Dr. Gumersindo Márquez

VIDÉO 3D
VUE A 360º

L’histoire de cette galerie souterraine est liée à celle de l’ancienne mine d’argent de Galaroza.

En novembre 1984, une faille s’est ouverte dans la rue du Doctor Gumersindo Márquez qui a révélé un trou dans lequel on pouvait voir un tunnel dont personne n’avait plus connaissance. Très rapidement, ce trou éveilla l’intérêt de tous les habitants du village, et des théories commencèrent à circuler à son sujet. On se demandait alors s’il s’agissait de cachots du temps de l’Inquisition ou bien d’un endroit où les Templiers auraient caché un trésor.

On a pensé finalement qu’il devait s’agir d’une galerie d’une ancienne mine. Mais en réalité, ce n’était qu’une canalisation qui avait peut-être été construite lorsque le gisement minier a été acquis par Maria Teresa Herbert de Powis.

L’Histoire des mines de Galaroza

Les plus anciennes informations que nous avons sur les mines de Galaroza datent de 1557, quand on a découvert « une colline riche en minerais ». Les premières mines ont alors été creusées au cours des années suivantes et en 1591, elles furent privatisées.

Au XVIIe siècle, Juan Jacome Holzafel et Juan Cristobal Eberlin, après avoir extrait de grandes quantités d’argent, abandonnèrent l’exploitation. À la fin du XVIIe siècle, c’est au tour de Juan Nieto de Valcárcel de tenté de l’exploiter, mais peu de minerai fut extrait et il abandonna lui aussi le site.

Nicolas Vaillant en 1719 et Liberto Wolters en 1725 ont, à leur tour, essayé de l’exploiter mais sans succès. C’est en 1742 qu’est accordée à Maria Teresa Herbert de Powis la « licence d’aménagement et la mise en commun des bénéfices et des travaux des mines de Guadalcanal, Rio Tinto, Cazalla, Aracena et Galaroza ».

C’est grâce à Mme Powis que la mine est peut-être alors entrée de nouveau en fonction car on a retrouvé des galeries propres à ce type d’exploitation à différents endroits du village. Le chercheur local, Rodríguez Beneyto, conserve un inventaire des objets mis en vente en 1840, suite la fermeture définitive de la mine.

Il existe également des documents attestant la présence d’autres exploitations minières à Galaroza. Parmi eux, un dossier datant de 1859 concernant une concession minière appelée « Tercera Pertenencia », enregistrée au nom de la Sociedad Estrella Oriental, pour l’extraction du chlorure d’argent.

 L’histoire minière de Galaroza se termine avec une exploitation appelée « Reprise » (1910) enregistrée par Camilo Perreau Ghineau qui se trouvait dans le hameau de Las Chinas. Elle fut louée par Hidro Nitro Española en 1959 et a fonctionné jusqu’en 1961, lorsque la production a été arrêtée.

L’histoire de cette galerie souterraine est liée à celle de l’ancienne mine d’argent de Galaroza.

En novembre 1984, une faille s’est ouverte dans la rue du Doctor Gumersindo Márquez qui a révélé un trou dans lequel on pouvait voir un tunnel dont personne n’avait plus connaissance. Très rapidement, ce trou éveilla l’intérêt de tous les habitants du village, et des théories commencèrent à circuler à son sujet. On se demandait alors s’il s’agissait de cachots du temps de l’Inquisition ou bien d’un endroit où les Templiers auraient caché un trésor.

On a pensé finalement qu’il devait s’agir d’une galerie d’une ancienne mine. Mais en réalité, ce n’était qu’une canalisation qui avait peut-être été construite lorsque le gisement minier a été acquis par Maria Teresa Herbert de Powis.

L’Histoire des mines de Galaroza

Les plus anciennes informations que nous avons sur les mines de Galaroza datent de 1557, quand on a découvert « une colline riche en minerais ». Les premières mines ont alors été creusées au cours des années suivantes et en 1591, elles furent privatisées.

Au XVIIe siècle, Juan Jacome Holzafel et Juan Cristobal Eberlin, après avoir extrait de grandes quantités d’argent, abandonnèrent l’exploitation. À la fin du XVIIe siècle, c’est au tour de Juan Nieto de Valcárcel de tenté de l’exploiter, mais peu de minerai fut extrait et il abandonna lui aussi le site.

Nicolas Vaillant en 1719 et Liberto Wolters en 1725 ont, à leur tour, essayé de l’exploiter mais sans succès. C’est en 1742 qu’est accordée à Maria Teresa Herbert de Powis la « licence d’aménagement et la mise en commun des bénéfices et des travaux des mines de Guadalcanal, Rio Tinto, Cazalla, Aracena et Galaroza ».

C’est grâce à Mme Powis que la mine est peut-être alors entrée de nouveau en fonction car on a retrouvé des galeries propres à ce type d’exploitation à différents endroits du village. Le chercheur local, Rodríguez Beneyto, conserve un inventaire des objets mis en vente en 1840, suite la fermeture définitive de la mine.

Il existe également des documents attestant la présence d’autres exploitations minières à Galaroza. Parmi eux, un dossier datant de 1859 concernant une concession minière appelée « Tercera Pertenencia », enregistrée au nom de la Sociedad Estrella Oriental, pour l’extraction du chlorure d’argent.

L’histoire minière de Galaroza se termine avec une exploitation appelée « Reprise » (1910) enregistrée par Camilo Perreau Ghineau qui se trouvait dans le hameau de Las Chinas. Elle fut louée par Hidro Nitro Española en 1959 et a fonctionné jusqu’en 1961, lorsque la production a été arrêtée.

Indications